Le Revenu Universel—Sa réception et projection
This article explains the aim of universal basic income and its application in Canada. It also explores the future of universal basic income.
Connu aussi comme revenu de base et allocation universelle, le revenu universel est un concept qui n’est pas nouveau, avec des origines datant au moins du 16ème siècle, mais encore peu discuté dans les dialogues politiques. Il est aussi exécuté de façons diverses. Généralement, le revenu est un montant donné par le gouvernement qui est considéré universel quand il est inconditionnel, périodique, automatique, et individuel. Aujourd’hui, il est plus commun dans les programmes politiques des parties de gauche et les mouvements progressistes, mais il y a aussi du soutien de la part des mouvements de droite. Il y a eu plusieurs tentatives à travers le monde, mais toutes à court terme. En 2017, le Québec a entamé sa “première étape concrète” vers un revenu quasi-universel. Ces tentatives sont confrontées à diverses critiques provenant des deux côtés politiques. Les positions des pays varient et semblent indiquer que le niveau de réception est lié aux façons dont le débat est présenté au public.
Pourquoi le revenu universel ?
Le revenu universel peut combler les lacunes dans les systèmes existant et est encouragé pour des raisons variées. Par exemple, de plus en plus de postes seront automatisés, le fossé entre les plus riches et les plus pauvres s’agrandira, et les changements climatiques auront un impact aggravant sur la situation des populations les plus marginalisées. Le revenu universel compense pour les déficiences
du capitalisme et il fournit une certaine autonomie aux femmes, aux gens racisés, et aux personnes handicapées. Dans notre monde moderne, il y a une multitude d’éléments qui causent du stress et l’angoisse, en particulier puisque les médias sociaux et les nouvelles nous inondent de facteurs de stress, le revenu universel indique une amélioration du bien-être général, mentale et physique. La pauvreté est un des indices le plus déterminatif de l'écart entre les revenus et le rendement scolaire et du succès dans la vie en général. Le stress chronique, en particulier pour des enfants, impacte la mémoire, la performance scolaire, même la capacité décisionnelle et cognitive. Le plus de stabilité économique, le plus de développement durable globale.
Alors que le changement climatique aggrave nos vies, il va falloir du développement durable et des voix partout dans le monde qui sont bien informées et capables de prendre les décisions qui sont les plus pertinents pour leurs propres populations. Le chômage dans les pays en développement et les pays développés s’aggrave, et même pour ceux qui sont employés, les postes ne peuvent se substituer à un effort plus global visant à réaliser la citoyenneté sociale et à garantir des droits fondamentaux. Cette crise du travail salarié va empirer, en particulier puisque les postes d’aujourd’hui vont devoir s’adapter au changement climatique et il y aura de plus en plus de refugiées climatiques qui ont très peu de pouvoir et de recours et qui, souvent, ne peuvent même pas être déclarées comme des refugiées. Tout ça peut être amélioré avec le revenu universel puisqu’il réduit les inégalités socioéconomiques et des sexes et reformule nos conceptions capitalistes du travail pour nous mener à un monde plus durable.
Selon chaque programme, le revenu universel peut être à taux fixe ou variable pour permettre aux récipiendaires de se sortir de la pauvreté. L’avantage du revenu universel est que sa nature inconditionnelle et l’absence de contrôle et de paternalisme de l’État quant à la gestion du montant alloué permettent la discrétion à ceux qui en bénéficient. Cette indépendance leur donne la capacité
et la fortitude dont les systèmes d’allocation gouvernementale manquent et pour lesquels ils sont souvent critiqués.
Le revenu universel au Canada
William Aberhart, Premier ministre d’Alberta, a essayé de débuter un programme en 1933, mais sans succès. Ensuite, de 1974 à 1979, le projet « Mincome » (Manitoba Basic Gauranteed Annual Income Experiment) a été lancé. Pendant une période de trois ans, environ 1 300 familles ont été alloué chaque année une somme fixe qui variait pour chacune. Les réactions étaient mixtes. La plupart des récipients sentait qu’il était un bénéfice pour joindre les deux bouts, mais quelques-uns ont senti que le Mincome avait un effet dissuasif sur l’effort au travail. Il n’existe pas d’analyse des données du groupe original puisque les fonds ont été épuisés. Un des architectes de Mincome a estimé une réduction du travail de 5-10% qui reflète la perte des deuxième emplois ou des heures supplémentaires. Presque 40 ans après le lancement du projet, la recherche montre que pendant la durée du Mincome, les hospitalisations ont réduit de 8.5% en comparaison avec des groupes témoins, une réduction remarquable qui indique les avantages pour la santé et les coûts des services de santé.
En 2017 en Ontario, le gouvernement provincial a lancé un programme pilote du revenu de base pour presque 4 000 personnes qui devait durer trois ans. Cependant, en juillet 2018, l’administration Ford nouvellement élu a mis fin brusquement au programme, en disant que c’était trop cher et pas durable. Cette annulation a reçu une réception extrêmement négative, avec des récipients étonnés et pas capable de mener à bien leurs projets.
Et le futur ?
Beaucoup de gens déterminent leur point de vue sur le revenu universel selon leur perception de la capacité du gouvernement actuel. En raison de sa complexité et de sa diversité, le revenu
universel est encore peu confié aux gouvernements, mais ceci pourrait changer. Aux Etats-Unis, le candidat présidentiel démocrate Andrew Yang, propose de centraliser le revenu universel. The Freedom Dividend offrirait $1 000 par mois à chaque américain(e) au-dessus de l’âge de 18 ans. Bien qu’il soit le seul candidat qui le soutient pleinement, d’autres soutiennent une forme de revenu de base. En ce moment, la plupart de la population américain (57%) est opposée au revenu universel. Cependant, les jeunes le soutiennent—55% d’électeurs âgées de 18 à 35 ans, 53% de 36 à 49 ans, 38% de 50 à 64 ans, et 21% de 65+ ans. Cette indication est positive pour son développement dans l’avenir.
Avec l’élection nationale canadienne cette année, le revenu universel était un sujet relativement mineur. Le Parti vert a proposé de mettre en œuvre un système de revenu universel au Manitoba si élu. Alvin Tedjo, un candidat au leadership du parti Libéral en Ontario, a aussi un projet pour le revenu universel. En plus, il y a un mouvement au Québec pour instituer un programme d’une durée de 20 ans dans les régions de Gaspésie, Iles-de-la-Madelaine, et Bas-Saint-Laurent. Ces efforts démontrent le support grandissant des Canadiens.
En raison de la montée mondiale des gouvernements conservateurs, la probabilité d’implémentation dans l’avenir proche d’un véritable revenu universel est essentiellement impossible. Malgré cela, sa base de soutient s’agrandit, et les potentialités sont plus discutés. Pour conclure, le revenu universel peut fournir un terrain d’entente pour les extrêmes politique et une opportunité de réunir la rhétorique extrême dans les discussions politiques. Il est un outil justement universel, donc nous devrons le promulguer pour tout le monde de le manière le plus intégrative et améliorative que possible.
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Elise Mallette is a second-year student at the McGill Faculty of Law and an Associate Editor of the McGill Journal of Sustainable Development Law. She is interested in international relations, environmental law, and sustainable development. In 2014, she obtained her Bachelor of Arts in International Studies and French with a thematic concentration in Socio-Cultural Identity from the University of Mississippi.